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Aristide Volaire

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MessageSujet: Aristide Volaire Aristide Volaire I_icon_minitimeMer 4 Aoû - 12:01

  • Nom, Prénom : Volaire Aristide

  • Espèce : Phoenix

  • Age : 28 ans

  • Statut : Visiteur

  • Profession : aucune

  • Description physique :

    Aristide est un homme très grand et massif. Du haut de ses 1m96, il est tout en muscles. Ses yeux verts ne trahissent aucune émotion, et pour cause: ils sont totalement aveugles. Cécité de naissance. Il a la mâchoire bien dessinée et des lèvres charnues. Un nez aquilin. Des cheveux courts, châtains, toujours très bien coiffés en arrière. N’étant pas un grand adepte des couleurs, Aristide s’habille toujours de costumes strictes, gris, ou exceptionnellement violets, très BCBG. La plupart du temps c’est plutôt une chemise blanche, une veste cintrée, grise, une cravate noire ou, exceptionnellement encore (jour de fête!) bleue nuit, un pantalon droit, gris, et des chaussures italiennes, noir. Plutôt qu’une bête canne d’aveugle, qui aurait pourtant été plus pratique, il serre toujours dans sa main gauche - car il est gaucher - une longue canne à pommeau, argentée. Le pommeau de sa cane représente la tête d’un phoenix, clin d’oeil coûteux mais discret à sa condition. Dans l’ensemble il parait plus vieux que son âge.

    Comme phoenix, il doit mesurer 1 mètre à tout casser. Il a de longues plumes rouges et dorées, qui s’étendent en panache le long de sa queue. Ses serres grises sont acérées, comme son long bec. C’est un magnifique oiseau, au chant rare et enivrant.

    Spoiler:

    Enfin comme femme, car vous lirez dans son histoire qu’il lui arrive, en de rares occasions, d’en être une, il reste grand, quoi que sensiblement moins qu’en homme. Environ 1mètre75, ses yeux verts restent les mêmes, mais son corps est svelte, fin et fragile. Ses formes deviennent, à son grand dam, parfaitement féminines, et ça va de la finesse de son visage à la rondeur de ses seins, en passant par ses hanches étroites et ses lèvres pleines. Ses cheveux châtains sont beaucoup plus longs, aussi. En fait, si on oublie les yeux et la couleur des cheveux... il est l’exacte réplique de son ex-femme.

    Spoiler:

  • Caractère :

    Aristide est franc. C’est la première chose à retenir, avec lui. Il ne dit jamais rien sans réfléchir, mais quand il parle il balance les vérités plus vite encore que Lucky Luke ne dégaine son flingue! Ce n’est pas un mauvais bougre, mais il a un sale caractère. Il ne se laisse pas marcher sur les pieds, et il est salement lunatique. La moindre contrariété va le rendre méchant, il va se braquer pour tout, se montrer horriblement susceptible, et même devenir grossier. C’est un homme d’affaire, un homme d’action. Il sait ce qu’il veut, et il met tout en oeuvre pour l’obtenir. Il est dominateur, et pas seulement dans une relation. C’est pour ça que sa forme féminine lui est tant insupportable. Il s’y sent affaibli, mis en position de faiblesse, et donc de soumission. En même temps, c’est le but de la manoeuvre...

  • Histoire :

    Aristide était un tout jeune phoenix de 15 ans quand il rencontra celle qu’il croyait être la femme de sa vie. On ne peut pas dire qu’avant ça sa vie ait été trépidante. Il vivait dans une grande ville, au nord de la France, avec son père veuf et son petit frère, dont il est de quatre ans l’aîné. C’était un garçon sérieux, ordonné et franc, comme il est encore maintenant, à la différence qu’il n’assumait vraiment, vraiment pas son homosexualité. Au contraire, il la fuyait autant que possible. Impossible, même pour lui, de savoir si c’était pour faire plaisir à son père ou par peur de ne pas réussir à avoir l’ascendant sur un autre homme, toujours est-il qu’il affirmait à qui voulait l’entendre qu’un jour il épouserait une femme magnifique, puissante et intelligente, et qu’il fondrait avec elle une famille nombreuse, parfaite en tout point.
    Hélas pour lui, à quinze ans, donc, la femme qu’il choisit pour cette tâche était loin d’être une adorable biche obéissante. Sarah était belle, ça oui! Ravissante! Une grande femme gracile, à la poitrine généreuse et à la bouche tentatrice, avec de longs cheveux roux qui cascadaient le long de son dos. Et bien qu’il ne puisse l’admirer avec les yeux, Aristide était fou de ce physique irréprochable. Surtout de ses lèvres! Il se serait damné pour ces lèvres si douces. Intelligente? Pas de doute là dessus! Elle avait toujours un bon mot à sortir dans une conversation. Le genre de femme qui ne laissait rien au hasard, qui était toujours bonne en tout ce qu’elle faisait, à part peut-être en art, ceci étant du à un manque cruel d’imagination. Et pour finir, oui, elle était puissante. Une sorcière experte en potions, qui débordait d’enthousiasme quand il s’agissait de faire vitrine de ses talents en charmes ou malédictions. Mais à ce tableau, trop beau pour être vrai, s’ajoutait un trait de caractère pour le moins malsain. La jeune femme, de 18 ans à l’époque, le cachait bien à son ami aveugle, bientôt amant, mais il ne tarderait pas à s’en apercevoir. Elle était rancunière. Vraiment très rancunière.
    Il s’était cru très amoureux lorsqu’il l’avait rencontrée à l’échoppe de potions qu’elle tenait avec ses parents. Il l’avait couvert de cadeaux, tous les jours, des cadeaux qu’il venait lui déposer à la fenêtre de sa chambre, sous sa forme de phoenix. Chaque fois qu’il la sentait triste, l’oiseau chantait pour elle, et se laissait caresser noblement par les douces mains dont il adorait l’effleurement. Chez elle plus que chez quiconque il lui était facile de lire dans ses pensées. Elle le laissait voir en elle comme dans un livre. Lorsqu’il eût atteint sa majorité, elle qu’elle fêta pour sa part ses vingt-et-un ans, il la demanda en fiançailles. Elle accepta.
    Aristide ouvrit pour elle une nouvelle échoppe de potions aux alentours de la capitale. Avec sa manie de tout contrôler, il dirigea la demoiselle dans son business, devenant avec le temps un homme d’affaire impitoyable. Sarah se pliait au moindre de ses désirs avec une soumission effrayante. Elle ne lui refusait rien, lui pardonnait tout. Trois ans après leurs fiançailles, ils s’épousèrent enfin. Le mariage fût discret, en très petit comité. Daniel, le petit frère d’Aristide, le mit en garde qu’il n’aimait pas trop la façon dont elle le regardait. Il la trouvait malsaine. Mais Aristide se fâcha avec son frère, et lui affirma qu’il n’y avait pas meilleure épouse que sa douce Sarah. Plusieurs fois après le mariage, Daniel risqua le courroux de son aîné pour le mettre en garde. Malheureusement Aristide ne bornait à ne pas remarquer la possessivité avec laquelle sa femme lui tenait le bras en public.
    A vingt-cinq ans, Aristide devînt comme il l’avait prédit père, d’un petit garçon appelé Christian. Le petit bonhomme avait les beaux cheveux roux de sa maman. Mais il avait aussi, hélas, les yeux aveugles de son papa. Aristide, malgré la joie qu’il avait d’avoir un enfant, se mura dans un silence déprimé et amer en sachant le triste héritage qu’il avait légué à son fils. Renonçant à reproduire cette erreur il refusa à sa femme l’idée même d’avoir un autre enfant. Celle ci le prit comme un coup porté à son orgueil. Elle se montra encore plus possessive et envahissante avec Christian qu’elle ne l’était avec Aristide. Lequel, pour éviter les éternelles disputes qu’il entretenait avec elle, partait parfois le soir pour voler au dessus de Paris, ou marcher dans les rues animées de la ville.
    Un jour, il avait croisé un homme. Un humain, aussi banale qu’on puisse l’être. Aristide ne connaissait même pas son nom. Il l’avait abordé pour lui demander l’heure. L’humain avait répondu que c’était une technique de drague aussi désuète qu’idiote, mais que ça avait son charme. Ca avait fait rire l’aveugle. Ils avaient beaucoup discutés par la suite, l’humain s’excusant souvent du malentendu, étant paraissait-il habitué à se faire draguer dans la rue, et n’ayant pas remarqué au premier abord la cécité de son vis à vis. Ils avaient parlés ensembles sans jamais se présenter, ni l’un, ni l’autre. Mais Aristide ne voulu par rentrer chez lui ce soir là. Trop d’amertume. L’humain l’avait alors invité dans son appartement, en apparence tout innocent. Aristide avait lu dans ses pensées. Il savait ce que le garçon voulait, au fond, accomplir ce soir là. Et malgré tout ce qu’il aurait voulu protester, Aristide accepta. Ils s’embrassèrent à peine le seuil de la porte franchie. Et, contrairement à ses craintes, le phoenix eût tout le droit de prendre les devants, et de se montrer dominant.
    Il fallu plusieurs mois avant qu’il n’ai le courage d’annoncer à sa femme qu’il avait eu une liaison, une seule liaison d’une nuit avec un inconnu. Mais dire ça fût un très mauvais choix. Dès lors il lut dans la tête de sa femme nombre d’atrocités qu’il n’aurait jamais soupçonné. Cela allait de l’homophobie la plus primaire, à un sentiment plus violent de jalousie.
    Un soir, après qu’ils aient couchés le petit Christian qui venait de fêter son premier anniversaire, il descendirent dans le salon de leur maison. Pour la première fois depuis qu’ils se connaissaient, Sarah avait fermé les portes de son esprit à son mari. Celui ci en était contrarié. Au fond, depuis cette histoire, il ne la reconnaissait plus. Et, vive comme l’éclair, sans que rien n’ai pu le laisser deviner, elle lui planta une dague dans le coeur. Passé l’effet de surprise, Aristide s’enflamma en quelques secondes. Il venait de mourir. Il allait renaître quand sa femme déversa avec un rire dément une potion d’un vert absinthe hypnotique sur ses cendres. Tandis que la tête de l’oiseau déplumé sortait du tas de cendres mouillé, elle déclara:

    «Tu t’es joué de moi! Tu m’as trahis, tu as trahis notre famille, notre fils! Ta nouvelle vie ne sera pas auprès de nous, ça je le jure! Tu aurais pu me tromper avec une femme! Peut-être t’aurais-je pardonné cet affront, d’ailleurs tu n’aurais pu rencontrer une femme plus belle ou plus brillante que moi! Mais un homme! Ca jamais! Toi qui aime tant les lèvres, sache que si un homme repose les siennes sur ta bouche tu te transformeras en la stupide et faible créature que tu as fais de moi! Maintenant pars! Envoles toi! Fais tes adieux à Christian, à moi, à cette maison et à notre boutique! Je ne veux plus jamais te voir! Ou je trouverais un moyen de te tuer définitivement! Pars!»

    Aristide, faible et hébété, n’eut d’autre choix en se relevant que de faire ses bagages, n’emportant avec lui que quelques affaires et une photo de son fils. Il promit pourtant qu’il trouverait un moyen de récupérer son enfant. Mais en attendant il partait, il partait loin, comme promis. Et ses pas le conduisirent dans un petit village reculé, appelé Otsu.

  • Petits détails à savoir :

    Ne surtout jamais l'embrasser. Devenir une femme, même pendant une heure, c'est saoulant pour lui!

  • Capacités :

    L’absence de vue n’a jamais été trop handicapante, tant elle fût bien remplacée par un pouvoir merveilleux dont Aristide use sans compter: la télépathie. Pouvoir entendre chaque pensée des individus qui l’entoure est devenu un passe-temps parfaitement jouissif pour lui. Sinon il a une forme animale, un grand oiseau rouge et doré, le phoenix. C’est même sa forme première. Il peut donc prendre l’une ou l’autre apparence selon son caprice, et il a la capacité de renaître de ses cendres. Capacité qu’il n’a éprouvé qu’une fois. Mais il est encore jeune. Pour finir, mais alors c’est une malédiction plus qu’un pouvoir, chaque fois qu’un homme l’embrasse il se transforme en femme, pour une durée d’environ une heure.

  • Codes : Otsu, Mairie, Nicolas
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MessageSujet: Re: Aristide Volaire Aristide Volaire I_icon_minitimeMer 4 Aoû - 15:06

Fiche validée, tu peux dès maintenant aller faire ta fiche rp.

Je te remercie.

Mohnn.
Mohnn Black

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