Zhen Riven. Combien de personnes ont prononcé son nom de façon obscène, sans vraiment connaître sa signification. Zhen. Précieux, Chaste. Sa mère l'avait nommé ainsi, espérant qu'il ne connaitrait jamais la souillure des hommes. Cette souillure, qu'elle même avait connu pendant tant d'année, qu'elle avait subi à mainte et mainte reprise ; elle voulait l'éviter à son propre enfant. Seulement, il difficile de protéger qui que se soit, lorsque que l'on vit dans une maison close. C'est là bas que Zhen vu le jour, et qu'il resta une bonne partie de son enfance.


Zhen se souvient encore très bien du jour ou son nom à perdu tout son sans. Le jour ou sa mère s'est fait assassiner. Il n'avait alors que 8ans.

Comme à son habitude, Zhen restait enfermé dans l'une des chambres inoccupé de la maison, attendant patiemment que l'on vienne le chercher une fois que le travail de sa mère serait terminé. Il ne savait rien de se qu'il se passait en dehors de se que sa mère lui racontait. Passant d'une chambre à une autre, sans jamais rencontrer qui que se soit, à part les quelques femmes qu'il avait déjà croisé une ou deux fois part hasard, Zhen n'avait jamais connu « l'extérieur ». . Mais, il ne se plaignait pas, il faisait de son mieux pour ne jamais causé de problème à la seul personne qui l'aimait. Ce jour là cependant, une poussée de fièvre l'avait cloué au lit avec un mal de tête incroyable, sa mère était alors resté avec lui, se retardant dans son travail, faisant attendre ses clients... Dans un état de semi-conscience, Zhen avait cru entendre une dispute entre elle et un homme ; à cause de lui ? Surement.
Bien qu'il est eu l'envie d'intervenir, ses forces l'abandonnèrent peu à peu, et il se laissa lentement glissé dans les bras de Morphée.

-Zhen... Mon chéri, réveille toi mon cœur...

Une voie douce, rassurante, pleine d'amour et de tendresse envers celui qu'elle appelle. L'enfant fut tiré de son sommeil le sourire au lèvre. Une étreinte, un baiser, de l'amour maternel... Zhen ne demandait que ça. La soiré se déroula comme à son habitude, sa mère redoublait d'attention, le cajolant, l'embrassant, le serrant contre elle, lui répétant inlassablement qu'elle l'aimait plus que tout, qu'elle était désolé, et qu'un jour, elle le sortirait de là. Lui ne comprenait pas. Il ne savait rien. Strictement rien. Mais il laissait faire, parce qu'elle avait l'air convaincu de ce qu'elle disait, parce que cela avait l'air de la rassurer et parce que à ce moment là, elle pleurait comme si elle avait su ce qui allait arrivr. Dans une dernière étreinte, l'enfant s'endormit. Encore innocent. Encore pur. Son nom avait encore un sens.

Quelques heures plus tard, Zhen se réveilla dans son lit, il était seul et son mal de tête avait empiré. Il se leva en direction de la chambre de sa mère et entra à l'intérieur.

Ce qu'il vit se jour là en entrant dans cette pièce, et les scènes qui suivirent son entrer restèrent ancré dans son esprit, le poursuivant encore aujourd'hui.

Une voie à peine audible. Un murmure.

-M-maman...

Sa vision se brouilla de larme. Non ce n'était pas sa mère qui se donnait à ces hommes. Ce n'était pas elle non plus qui criait lorsque ceux ci la touchaient. Ce n'était pas cette mère si aimante, si tendre et si douce, qui faisait ce genre de chose obscène. Non, n'était pas sa mère. Son mal de tête s'intensifia. Un des hommes sortis quelque chose, un arme ? Peu être.
Un sanglot se fit entendre. Tous se retournèrent vers lui.
La jeune femme sembla horrifié. Elle lui cria de partir, de s'en aller, de courir...Zhen ne bougea pas, ses jambes refusaient de lui obéir. L'homme braqua l'objet noir contre la tempe de la prostitué, celle ci laissa coulé une larme, essayant tant bien que mal de sourire à l'enfant.

-Je t'aime Zhen... pardon.

L'homme eu un rictus, et appuya sur la gâchette. Zhen sursauta, regardant avec effrois le corps de celle qui semblait être mère, tombé sans vie sur le matelas taché de sang. Un douleur insupportable vins alors le torturé de l'intérieur, le faisait hurler. La peur qu'il ressentait, la peine de perdre sa seul famille, les hommes qui s'approchaient lentement de lui... tout se qui l'entourait, tout se qu'il venait de voir avait comme réveillé une partie de lui. Il avait l'impression de se consumé de l'intérieur. Comme si quelque chose voulait sortir. Il avait mal. Il souffrait le martyre. Son regard se posa désespérément sur le lit ou gisait celle qui disait l'aimer. Sa vision se troubla, les hommes le mirent à terre, et le déshabillèrent. La chose allait sortir, il le sentait. Zhen tremblait. Ses yeux changèrent de couleur, devenant gris clair, l'un des hommes le remarqua, et recula, prévenant l'autre que quelque chose n'allait pas. L'enfant se sentis transpercer d'un coup. L'autre venait de le pénétrer de force. Un hurlement, proche d'un rugissement retentit dans la pièce. L'homme ne s'arrêta pas pour autant, le violant jusqu'à qu'il soit satisfait avant de laissé la place à son ''collègue'', qui en profita tout autant.
Les larmes de Zhen redoublèrent, et il s'évanouit laissant enfin ''la chose'' sortir.
Ce jour là, ce fut sa première transformation, et son premier rapport sexuel. Il n'avait que 8ans.

Après cette épisode, Zhen ne fût plus vraiment le même, loin de là. Il avait perdu son innocence, il avait été sali. De plus il garde constamment des séquelles de cette soirée, sa partie animal, n'ayant pas pus voir correctement le jour pour sa première transformation, ses oreilles, sa queux et ses yeux de félin, ne le quitte plus, même sous sa forme humaine.

Sa mère fût enterré quelque jour plus tard, et pour la première fois de sa vie, Zhen découvrit le monde extérieur.
Il n'y avait pas grand monde au obsèques, quelques femmes qu'il ne connaissait que de vu, le gérant de la maison qui l'avait emmené, et lui. L'enterrement se fit rapidement, et peu à peu, il ne resta plus personne. Alors qu'ils repartaient en direction de la maison, une voiture noir s'arrêta à leur hauteur. Un homme vêtu d'un costume de la même couleur que sa voiture descendit, et le gérant parut légèrement tendu lorsque celui ci s'adressa à lui.
-C'est lui ?
-Oui M. Coleens, votre... euh... enfin sa mère est morte, elle a été enterré aujourd'hui.
-Je vois. Alors elle est morte, il soupira et jeta un regard en direction de Zhen avant de reprendre , Et dire qu'elle l'a gardé, avec le travaille qu'elle faisait. L'homme sortit une liasse de billet qu'il donna au gérant avant de remonter dans sa voiture, Monte gamin.
-Zhen, tu vas allé avec M. Colleens maintenant. Tu devras bien écouter se qu'il dit, et être sage. Le gérant rangea l'argent et poussa l'enfant totalement perdu dans la voiture.

A partir de là, la vie de Zhen commença vraiment à changer.
Il ne retourna pas dans la maison pendant environ 5 ans, et s'obligea inconsciemment à effacer une grosse partie de sa mémoire.

L'homme qui l'avait recueillie, Allan R. Colleens « l'éduquait » de façon peu commune. Mise à part le fait qu'il s'occupait de lui, il faisait particulièrement attention à l'évolution de l'enfant. Il surveillait consciencieusement sa croissance et son développement, lui faisant faire tout type de sport, pour muscler et assouplir le jeune garçon encore chétif. Le but de son acharnement contre le corps de Zhen? L'entrainer. Tout les soirs, l'enfant avait le droit à des cours « particulier » avec cette homme. Allan lui apprenait chaque soir, un nouveau mouvements, une nouvelle position, ou une nouvelle demande, comment donner du plaisir, comment en recevoir, comment entièrement satisfaire... Il l'instruisait. Les premiers mois, M. Colleens n'avait pas touché à son jeune protégé, il avait d'abord essayé de gagner un peu sa confiance, en lui parlant de sa mère, de la relation qu'ils avaient eu ensemble... Zhen l'avait compris, cette homme était à présent sa seul famille. Il s'était donc préparé à se plier à ses désires, et à lui obéir sans se plaindre... comme avec sa mère.
En cinq ans, Zhen s'était habitué. Il savait à présent ce que voulait son tuteur, quand il le voulait, comment... Son corps était entrainé, comme Allan l'avait souhaité.

Un jour, son tuteur l'emmena dans un lieu familier. Un endroit qu'il semblait connaître. La maison ou tout avait commencé, là ou il était né. Sans vraiment comprendre, Zhen s'était retrouvé dans une chambre avec de parfait inconnus et sans vraiment le vouloir, son corps agit de lui même, et alors qu'il se faisait prendre, ce qu'il avait oublier depuis 5ans, était revenu en un instant. Ses larmes coulaient sans retenu, il pouvait juste attendre que les hommes ai fini. Se faire violé, ce faire prendre par un autre homme, ce n'était pas la première fois.
Lorsque les hommes partirent, Zhen se retrouva seul, nu, et complètement perdu. Il avait une impression de vide, son corps le démangeait. Très vite, il sentit le félin remuer en lui, la fièvre commença à doucement monter. Instinctivement, ses mains vinrent le griffer. Puis enfin, il se transforma. Sa deuxième transformation. La panthère avait grandi, elle n'était plus aussi petite et chétive qu'elle était lors de sa première fois. Elle avait l'air, plus sauvage, plus solitaire, plus triste...

Un ans s'écoula. Zhen rendait de plus en plus souvent ''service''. Ce rendant part la même occasion, plus souvent à « La Maison ». Sa maison ? Il ne savait plus trop. Il lui arrivait d'y rester, mais le plus souvent, Allan lui demandait de rentrer, ou alors, il venait le rejoindre. Peu de personne savait ce qu'il faisait. Il n'avait qu'une « clientèle » très restreinte, que son tuteur choisissait méticuleusement. Et à part eux, et Allan, Zhen ne connaissait personne d'autre... jusqu'à sa quatorzième année.

Une après midi qu'il rentrait justement dans la dîtes maison avec l'homme qui l'avait recueilli, il aperçu une nouvelle tête. Un jeune homme. Il était plus vieux que lui, mais, il ne lui donnait même pas 20 ans. Zhen le croisa plusieurs fois part la suite. Il le voyais pratiquement tout les jours, avec tout les jours une nouvelle personne à son bras. « Surement un escorte boy » pensait Zhen à force de cogiter. Il ne savait pas trop pourquoi, mais ce jeune homme l'intriguait, vraiment. Puis dans un élan de courage, le métamorphe était allé le saluer, essayant d'entamer la conversation comme il le pouvait. Il n'était pas très doué pour ce genre de chose.
[...]
Très vite, ils se lièrent d'amitié. Répondant chacun présent quand l'autre en avait besoin , Zhen ne comptait plus le nombre de fois ou il avait pleuré devant lui, ou ils s'étaient réconforté l'un l'autre quand ça n'allait pas, ou encore le nombre de fois ou Will l'empêchait de se marquer lorsque ses cauchemar recommençaient ... C'était son premier ami. La première personne qui ne se lié pas à lui pour pourvoir tester ses ''talents''. Il l'appréciait énormément. Et pour ce lier à jamais, ils se tatouèrent chacun sur le poignet gauche « Immer Zusammen », symbole de leur unions ; de leur promesse d'être toujours là l'un pour l'autre.

Pendant une certaine période, ils furent même amant. Will et lui avaient commencé à coucher ensemble alors qu'il arrivait sur ses quinze ans. Zhen c'était proposé pour dépucelé son meilleur ami, qui avait été promus, à son grand malheur, au même statue que lui dans la maison. Il savait qu'offrir sa première fois à un parfait inconnu sans vraiment le désirer pouvait être traumatisant, il avait alors demandé à Will de le laisser faire. Pour lui, qui pourtant avait l'habitude de faire se genre de chose, faire l'amour à quelqu'un qu'il connaissait, qu'il appréciait... à son meilleur ami, fût un expérience étrange. Il avait découvert une autre partie de lui, un coté à la fois tendre et doux qu'il ne connaissait pas. Des gestes. Des paroles. Une façon d'être qu'il ne montrait qu'à Will.
Ils restèrent amant assez longtemps. Quatre ans environs. Mais, même après s'être ''séparé'' il restèrent, toujours aussi proche.

Cependant, Zhen continuait à se noyer dans le sexe et la luxure, peu être même plus qu'avant, ses cauchemars ne diminuaient pas, et il tentait tant bien que mal de ne pas trop laisser son coté animal prendre le dessus. Il était devenu lasse, offrir son corps n'avait plus trop d'importance pour lui, et d'une certaine façon il aimait ça, cela lui permettait de ne pas trop penser. Et puis, c'était une partie de son quotidien depuis plus de 11 ans... Il avait pourtant souvent songé à partir, mais pour aller ou ? A part ouvrir les cuisses, il ne savait rien faire. De plus, avec son apparence... disons peu commune, il se voyait mal intégrer la société comme si de rien n'était. Il s'était donc résigné à quitter la maison.

Le jour de ses vingt ans, Will lui parla d'un village, ou ils pourraient aller, ensemble. Au début, Zhen n'était pas très confiant, puis il se laissa convaincre par son meilleur ami. Il ne pouvait le laisser partir seul, et il ne se voyait pas rester seul non plus. Il ne pouvait supporter l'idée d'être abandonner une nouvelle fois. Il se décida donc à suivre la seul personne qui comptait pour lui dans se monde.

Quelque mois après, Will et Zhen quittèrent La Maison. Ils cherchèrent se fameux village, et le trouvèrent environs un ans après leurs départ.