Nom :
Smith

Prénoms :
Vane

Espèce :
Humaine

Age :
23 ans

Description physique :
Vane est un jeune homme roux dont les yeux sont gris foncés. Il a une carrure élancée et élégante, toujours emmitouflé dans son manteau de laine noire finement tissée. Il mesure environ un mètre soixante-quinze, garde un sourire aimable en multiples circonstances ainsi qu’un regard professionnel. Il s’habille principalement de jeans et de chemises, gardant ainsi toujours une certaine élégance en toute circonstance.

Spoiler:

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Caractère :
Vane est quelqu'un d'extrêmement mystérieux. Toujours accompagné de son long manteau noir, il veille au grain dans le village. Connu pour son calme et son ton cassant, il sait malgré tout afficher un sourire lorsque cela est utile. Il aime manipuler les gens et ne parle que rarement de lui. Son regard donne parfois la chaire de poule et malgré son jeune âge, il semble avoir déjà bien vécu.
Ce jeune homme est radicalement attiré par les Vampires mâles, allant jusqu'à leur offrir son sang en échange d'un peu de plaisir. Mais il se laisse souvent aller à se faire mordre juste pour le feu qui se déclenche à chaque fois dans ses entrailles et l'étau qui se serre autour de sa gorge.
Le risque est son liquide vitale, son oxygène, sa drogue.

Statut :
Chef des forces de l'ordre

Histoire :
C’était un soir d’automne. Le brouillard avait envahit la place principale de la petite bourgade et aucune âme humaine ne se risquait à combattre le froid saisissant qui s’était abattu ces derniers temps. Le vent soufflait durement, accentuant la sensation dérangeante d’être dans un frigo. Les gens restaient donc au chaud dans leurs logis, ne se préoccupant de savoir ce qu’il se passait dehors.
Cependant, ce soir là, une porte s’ouvrit sur une ruelle mal éclairée. Une silhouette emmitouflée dans un long manteau de laine tressé étroitement sortit dans le froid mordant, la tête rentrée entre les épaules, le cou protégé par un col haut. Les mains profondément enfoncées dans les poches, des pas rapides résonnèrent sur les murs. Une masse de cheveux courts et roux tranchait dans l’atmosphère inquiétante qui régnait sur la bourgade. Malgré ses pas rapides, la silhouette avançait lentement vers le bois qui se situait au Nord de l’agglomération. Elle s’enfonça profondément dans les entrailles de l’espace végétal puis s’arrêta au bord d’une clairière. Au centre de celle-ci se trouvait un homme, torse nu, sa peau pâle sagement éclairée par la lumière pudique de la lune qui n’était à ce moment là plus caché par l’amas de nuages et de brouillard. Ses yeux couleur d’argent fixaient ceux gris foncés de la silhouette. Cette dernière avança d’un pas mesuré tandis qu’un mince sourire agrémentait la pigmentation foncée de ses prunelles. Quelques secondes plus tard, seulement une dizaine de centimètres séparait les deux hommes. Ils restèrent immobiles un instant, se fixant simplement. Puis, alors que le temps semblait s’être arrêté, tout s’accéléra brusquement. L’homme torse nu agrippa le col du manteau, attirant contre son corps celui de la silhouette élancée. Ses mains agiles dégagèrent lestement le cou gracile, son nez plongeant rapidement contre celui-ci, l’odeur appétissante du sang emplissant ses narines. Des canines acérées furent dévoilées, puis percèrent rapidement la peau fragile du jeune homme roux. Sa tête bascula en arrière, un gémissement de contentement s’échappant de sa gorge offerte. Des fabuleux bruits de succion emplirent la tête du jeune homme, les sensations de son sang aspiré le déroutant de manière délicieuse. Ses doigts étaient accrochés aux épaules fermes, ses ongles griffant et ses jointures blanchissantes. Ses mains semblaient vouloir fusionner avec cette peau douce et tiède sous ses paumes.
Plus tard, lorsque les deux hommes se furent relâchés, le rouquin ayant toujours le souffle court, sa voix saccadée s’éleva dans l’air :

« Je pars, Gab’… J’ai entendu parler d'un petit village appelé Otsu. Je serais bien là-bas, les hommes sont libres, et ils ont besoin de gens comme moi. »

Son regard guetta les réactions du vampire, mais rien ne sembla le déranger. Ni dans son expression, ni dans sa voix lorsqu’il répondit.

« Je savais que tu avais quelque chose à me dire. Je ne suis pas surpris, tu n’es pas fais pour la vie que tu as. Et puis nous n’avons aucun contrat. La seule chose qui nous lie, c’est le plaisir. Celui que tu ressens lorsque je te mors, et celui que me procure ton sang. Je trouverais une substitue, ne t’inquiète pas pour moi. Je te souhaite de trouver ce que tu cherches, Vane, et j’espère un jour pouvoir à nouveau goûter de ton sang. »

L’homme se leva du rocher sur lequel ils étaient assis, passa une main derrière la nuque de Vane et posa ses lèvres sur les siennes. Le baiser ne fut pas un baiser d’adieu. Il fut langoureux et plein de promesses, comme à chaque fois qu’ils se quittaient. Puis L’homme était partit, laissant Vane seul dans la clairière.
Gabriel… Il avait rencontré le vampire une nuit comme celle-ci et leur relation avait toujours été basée sur le plaisir avant d’évoluer en plus vers une compréhension mutuelle. C’était la seule personne qu’il risquait de regretter, mais il prenait le risque.
Alors Vane s’était levé, et avait lui aussi quitté la clairière pour aller vers un futur incertain dans ce village inconnu d’Otsu.

C'est ainsi que Vane était arrivé dans le village, les bras chargés de son expérience auprès des vampires nombreux qu'il avait fréquenté. Puis vint la rencontre avec Jül. Violente, inattendue et rapide, elle avait vite fait de lier l'humain au vampire par un lien plus fort que la mort : Vane était devenu calice.