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Kause Van Dreke ...

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MessageSujet: Kause Van Dreke ... Kause Van Dreke ... I_icon_minitimeVen 16 Avr - 20:16



K. VAN DREKE
- Elfe Déchu -


CARTE D’IDENTITÉ


Kause Van Dreke ... Chibim12
BLA
Nom(s), Prénom(s) : Van Dreke, Kause.

Espèce : Drawn.

Âge : 120 ans, 24 ans d’apparence.

Statut : Habitant.

Profession : Professeur de danse.

Petit(s) détail(s) à savoir : Il est gaucher. En soi, ce n'est pas une information super utile, mais Kause y accorde une importance toute particulière.

Capacité(s) : S'il parvient à lever ses fesses du canapé pour faire autre chose que ses travaux ménagers ou de la danse, il peut être un très bon sprinteur. Même s'il a quitté sa condition d'elfe depuis des années et des années, il a gardé cette rapidité spécifique à la race de sa mère.




PORTRAITS


De mon corps...

Tout en Kause donne envie.
Ses bras fins et musclés tout juste comme il faut, son torse pâle et lisse, son ventre ferme et sculpté de la plus belle des manières, ses jambes longues et divinement formées, ses lèvres légèrement ourlées et pleines, son petit nez en trompette qui lui donne cet air enfantin qu’il a pourtant perdu depuis bien longtemps, ses yeux bleus comme l’océan qui donnent l’impression d’être percés de part en part, ses longs cheveux noir comme les abysses et doux comme de la soie.
Tout.
Son corps entier est un appel à la luxure. Il aspire à être touché, marqué, caressé, mordu, embrassé, léché.
Et pourtant, Dieu sait que le drawn ne le sait pas, ou ne le voit pas, ou ne veut pas le voir. S’il s’habille moulant, c’est parce qu’il se sent mieux lorsque quelque chose lui serre la poitrine. S’il met des vêtements amples, c’est qu’il préfère ne pas se montrer. S’il ne porte que du noir, c’est que les autres couleurs sont bien trop voyantes. S’il ne s’attache pas les cheveux, c’est parce qu’il veut carrément se cacher du regard des autres, de ceux qui ne le connaissent pas comme de ceux qui le connaissent.


... A mon cœur.

Kause fait partie, au premier abord, de ces personnes que l’on qualifie de distante, peu confiante en elle-même voire pas confiante du tout, lointaine, inaccessible. Et en effet, il est distant, peu confiant en lui-même voir pas confiant du tout, lointain, inaccessible.
Toutes ses nuits, il les passe seul. Tous ses jours, il les passe seul.
Et pourquoi ?
Tout simplement parce que les autres, les gens -enfin, surtout leur regard- lui font peur. Il craint la critique, le jugement. Et puis comment se faire des amis avec qui passer ses nuits et ses jours quand on ne se sent absolument pas capable d’aller vers eux, même si la solitude fait peur ? Paradoxal n’est ce pas ?
Et bien voilà, ça, c’est le quotidien de Kause.
Il envie le contact d’un proche, les regards que les potes s’échangent, les baisers que les amants partagent, les étreintes que les amoureux se donnent.
Mais non. Parce que même s’il en crève de manque, il n’ose pas aller vers les autres. Il ne se trouve pas suffisamment intéressant, ou aimable, ou appréciable. Donc, les choses n’avance pas tellement.
Puis le peu de fois où il rencontre des personnes susceptibles de lui apportait ce qu’il désire ardemment, il les fait fuir. Tout simplement fuir. Parce qu’il s’attache trop, et trop vite ou alors pas du tout. De peur d’en souffrir. Lorsqu’elle partirait. Lorsqu’elle le laisserait seul.





BIOGRAPHIE



L’histoire de Kause. C’est son histoire que vous voulez connaître ? Vraiment ? Vous êtes sûr ? Et bien la voilà.

Le brun est né elfe, ces êtres pâles et beaux aux oreilles pointues, pacifiques, en harmonie avec la nature, amoureux de leurs prochains sans trop en faire. Ses parents étaient des personnes absolument adorables. Aimantes, attentionnées, présentes. Tout ce dont tout un chacun pouvait rêver.
Mais alors comment en est il arrivé à devenir ce qu’il est ? Pourquoi une telle "chute" ?


Kause a donc vu le jour un beau matin d’été. Il faisait déjà terriblement chaud, comme chaque été, comme chaque vrai été à Otsu. Tout le village était en effervescence parce qu’en fait, tout le monde était toujours en effervescence. Depuis que Nicolas avait créé ce lieu d’utopie, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, tous les habitants été heureux de vivre, d’être là malgré tout, malgré leurs passés respectifs.

Donc, ce jour là, tout le monde, bougeait, criait, riait, vivait. Mais dans la forêt, celle qui longeait les limites d’Otsu et dans laquelle les esprits préférant le calme à la foule vivaient, une mère mettait au monde son enfant. Son premier enfant. Leur premier enfant. Un petit brun, aux yeux bleus comme son père, un petit Kause.
Tout de suite, Laël et Alaïs l’aimèrent fort, tellement fort... Comme des parents en fait. Comme les vrais parents qu’ils étaient. Ils le couvrirent de rires, de baisers, de câlins, de cadeaux lors de ses anniversaires, de jouets lors de ses Noëls. Kause était le plus heureux des enfants, ou du moins, un des enfants les plus heureux du monde.
Tous les jours, son père l’emmenait dans la forêt pour lui montrer tous ces mystères qui la peuplaient, tous ces animaux qui l’habitaient, tous ces êtres magnifiques qui faisaient d’elle ce qu’elle était.
Tous les jours, sa mère lui montrait comment cuisiner, comment réparer un pantalon, comment attraper un lapin pour lui donner à manger, ou comment soigner un oiseau blessé. Ces milliers de petits trucs qu’une maman apprend à son enfant, même si ce n’est pas spécialement utile.


Et puis un hiver, alors que Kause était encore bien trop jeune pour vivre ça, sa mère tomba malade. Une longue maladie, une de celles dont on ne voit pas la fin, dont on ne se voit même pas guérir. Et puis plus le temps passait, plus son état empirait. Elle toussait, toussait, frissonnait, frissonnait. Laël ne savait plus quoi faire pour qu’elle aille mieux, pour qu’elle ne tremble plus, pour qu’elle respire à nouveau bien.
Les jours se suivaient et se ressemblaient. Le père de Kause partait travailler tôt et revenait tard, pour pouvoir payer les traitements qui ne marchaient plus du tout. Il s’épuisait à la tâche tandis que le petit brun ratait de plus en plus souvent l’école pour veillait sur sa mère.
Tous les matins, il se levait la peur au ventre. Son père n’était déjà plus là, et Alaïs était peut-être encore plus mal que la veille, ou avait encore saigné, ou pire…

Et bien sûr, parce que le bonheur d’une vie ne dure jamais bien longtemps, ce matin là arriva.
Se triturant les doigts de crainte, Kause se dirigeait vers la chambre d’Alaïs. Étonnement, il n’avait pas entendu son père partir, alors qu’il l’entendait tout le temps quitter la maison à pas de loup. Un mauvais pressentiment l’envahit et il poussa doucement la porte qui grinça comme dans un mauvais film à suspense.

- Maman ?

Non. Non. Non. Ce n’était pas possible. Il devait rêver. Elle n’était pas étalée sur son lit, sans souffle, blanche comme un drap de soie et les yeux fermés, comme sans vie. Ce n’était pas possible. Et ce n’était pas non plus des larmes qui perlaient au coin des yeux de son père. Pas du tout.
Secouant la tête pour s’enlever cette illusion de l’esprit, il posa un autre regard sur la scène en face de lui.

- Maman... Maman... Maman !

Il se précipita sur le lit, posa ses mains sur les épaules frêles de la femme qui avait été sa mère et la secoua, d’abord doucement, puis de plus en plus fort.

- Maman ! Maman ! Maman !

Il n’arrêtait pas de le répéter, encore, et encore, et encore. Comme si le simple fait de le dire et de le redire pouvait lui faire ouvrir les yeux. Mais rien ne se passa. Absolument rien. Un horrible silence pesait sur la maison des Van Dreke et c’est ce jour là que Kause perdit une part de son rire, de son innocence, et de tout ce qui faisait de lui un être de Lumière.


Quelques temps après, le brun reprit l’école. Doucement, petit à petit, encore profondément marqué par la perte de cet être si cher à son cœur. Ses amis le soutenaient comme ils le pouvaient, mais comment pouvait on consoler un enfant aussi durement meurtri ?
Tous les soirs, il rentrait chez lui, allait dans sa chambre, faisait ses devoirs et s’allongeait sur son lit, pendant que son père se noyait dans l’alcool. Plus aucun dialogue, plus aucune parole, plus un seul regard n’étaient échangés. Le calme plat, le froid glacial.

Et pourtant, malgré ce que voyait Kause, Laël sortait. Souvent. Trop souvent. Tout le temps. Sauf qu’un jour, trop saoul pour se rendre compte de ce qu’il faisait et des conséquences que cela aurait, il ramena une femme chez lui. Une belle femme, magnifique en fait. Elle s’était attachée à lui voilà maintenant quelques semaines.
Et il l’avait ramenée. Et son fils l’avait vue. Et il était parti. Il avait fugué. Loin, très loin.
Juste, un jour, il était revenu pour prendre ses affaires, et malgré tout ce qu’avait pu lui demander, ou lui dire le père éploré, il était reparti comme il était arrivé, sans un regard en arrière.

- Non ! Kause ! Reviens ! Je ne le ferai plus ! Reviens... Ne me laisse pas seul...


A partir de ce moment là, le brun se mit à errer sans vraiment de but. Il marchait, dormait, mangeait quand il le pouvait. Quelques fois, il rencontrait des gens qui lui apportaient leur aide mais jamais il ne les avait remercié, ou remboursé, ou même regardé. Ne pas s’attacher. C’était son mot d’ordre, sa ligne directrice. Il devait survivre, mais ne pas vivre. Seul, sans attache. Parce que s’il les perdait encore ? S’il se retrouvait de nouveau forcer d’être seul ?

Son seul refuge, c’était les bars. Il y passait ses journées, et ses nuits. Mais n’allez pas croire qu’il était devenu un pauvre trou sans fond qui s’imbibait d’alcool. Jamais il ne buvait. Jamais. La boisson faisait faire de trop mauvaises choses pour qu’il puisse ne serait-ce que songer à en goûter. L’homme qui lui avait servi de père le lui avait trop bien montré et c’était donc juste pour passer le temps ou se réchauffer qu’il vivait dans ces lieux sordides et plein à craquer d’ivrognes.


Jusqu’au jour -parce que oui, il y a eut beaucoup de jour décisif dans la vie du brun- où il apprit, par il ne savait plus qui et il ne savait plus où, que son père était mort. Rumeur ? Mensonge ? Il n’en savait rien, mais une chose était sure, s’il s’agissait de la vérité, il pouvait enfin retourner à Otsu, revoir sa mère et faire correctement son deuil.
Après avoir appris son nouveau statut d’orphelin, il rentra chez lui, à Otsu et pendant tout ce voyage qui l’y mena, il repensa à sa mère, à leurs jeux, et une horrible sensation le pris. Il avait changé. Vraiment changé. Il était devenu drawn. Tout ce qu’il avait un jour "détesté", aujourd’hui, il l’incarnait.


Voilà donc l’histoire de Kause. Cet être qui a trop souffert dans sa vie, qui a trop vu de choses trop jeune. Non, il n’a pas vu ses parents se faire assassiner devant lui. Non, il n’a pas été enlevé et séquestré. Non, il n’a pas été violé. Non, il n’a pas été battu. Non, il n’a pas failli mourir d’une telle ou d’une telle autre cause. Mais ceci est son histoire, et malgré tout, c’est elle qui a fait de lui ce qu’il est aujourd’hui. Peut être est ce une réaction exagérée par rapport à ce que d’autres aurait pu vivre, mais c’est comme ça. Point.




CODES

Nicolas - Otsu - Tolérance

Kause©



[c]


Dernière édition par Kause Van Dreke le Mar 25 Fév - 15:02, édité 16 fois
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MessageSujet: Re: Kause Van Dreke ... Kause Van Dreke ... I_icon_minitimeVen 16 Avr - 20:28

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